Thibaud Defever (presque oui) et le Vivat...

Publié le par LE VIVAT



Extrait de l'article paru dans la Voix du Nord,

une interview réalisée par Catherine Quetelard :

 

 

En solo ?

« Ben oui... La dernière fois qu'on avait joué au Vivat c'était en duo... Je fais un spectacle voix-guitare un peu scénarisé on n'est pas dans le récital. On a beaucoup réfléchi - avec les techniciens du spectacle et un metteur en scène, Abaji - au fil conducteur et au sens, c'est toujours un problème d'enchaîner les chansons. On a essayé de donner de la forme à tout ça. »


Depuis combien de temps, ce spectacle ?

« Il y a eu plusieurs étapes, une première fin 2006, une résidence (au Nautilys) en novembre 2007 et puis en juin 2009, une résidence au Temple à Bruay-la-Bussière avec Abaji comme regard extérieur, multi-instrumentiste, un Libanais, un regard très pointu sur les choses. Une belle rencontre. »


Vous composez toujours avec Isabelle Haas ?

« Surtout avec Isabelle, un peu Abaji aussi. Dans le spectacle, sept nouvelles chansons sont insérées... »


Par rapport à « Peau Neuve » ?

« Oui. Peau Neuve c'est pas très vieux, ça a un an, mais j'avais besoin de renouveler certaines choses, on a enlevé les très anciennes, les Georges et Louis, Demain j'avoue que j'aime bien, des fois je les chante encore en rappel... »


À Armentières... « J'aime beaucoup retourner à Armentières, j'ai beaucoup d'amis là-bas c'est une histoire particulière parce que Marie-Hélène donnait des cours de chant là-bas (à l'école de musique) et moi j'ai donné des cours de guitare aussi, c'est là qu'on s'est rencontrés, c'est là qu'on a commencé Presque Oui autour d'Armentières il y a quelque chose de particulier. »


Vous faites beaucoup de dates ?

« Ça fait deux ans que c'est un peu non stop, mais c'est super ! J'ai joué en Suisse, au Québec, Paris, Toulouse, Bordeaux, dans l'est, et ça continue. Il y a eu la sortie de l'album et puis le festival de Montauban où j'ai gagné un prix en 2008, le prix des professionnels. Manu Galure a eu le prix du public ; depuis, on a fait des plateaux partagés. Plus un festival un mois avant, Le Chaînon manquant, à Figeac, ça m'a apporté une soixantaine de dates... »


Quelqu'un seul avec une guitare peut aller partout... « Par contre, le piège, c'est que j'ai besoin de beaucoup d'écoute et de silence parce que... voilà... je fais pas la fête (rire ) - y a des choses rigolotes mais on claque pas dans ses mains, on danse pas - alors des fois les gens se disent « on va le mettre en première partie », c'est pas toujours idéal... Parfois je suis tête d'affiche quand même, ça arrive de plus en plus et c'est bien. »


C'est vrai, tous les mots comptent... « Beaucoup de nouvelles chansons qui se préparent, c'est un univers qui se dessine assez hétérogène, des chansons qui se ressemblent pas, on peut même penser qu'elles ont été écrites par des personnes différentes (rire) c'est chouette et comme je sais toujours pas comment on fait une chanson... Je pense pas qu'on ait une écriture révolutionnaire comme Ferré dans les années 70, ça reste assez une forme classique mais c'est toujours un grande angoisse quand j'écris, j'ai pas de recette vraiment, peut-être qu'après je me rends compte qu'il y a une recette appliquée mais pas sur le moment. » 

Publié dans Infos pratiques

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